•  

     

    "Je ne les ai pas envoyés, je ne leur ai point donné d'ordre, je ne leur ai point parlé ; ce sont des visions mensongères (imaginaires), de vaines prédictions, des tromperies forgées par leur cœur qu'ils vous prophétisent." (Jérémie 14.14)

     

     

     

    IMGP2338

     

              Vitrail représentant Jacques le mineur dans l'église d'Argenton-sur-Creuse (France)

      

     

        IMGP2488

     

    Vitrail représentant Marc, disciple évangéliste, dans l'église St-Pierre à Gontaud (France)

     

     

    "(..) Hypocrites, Isaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu'il est écrit :

    «Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son cœur est éloigné de moi.

    C'est en vain qu'ils m'honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d'hommes.» (1)

    Vous abandonnez les commandements de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition." (Cf. Marc 7, 6-9)

     

    (1) Isaïe 29, 13

     

     

     

        IMGP2416

     

             Vitrail représentant l'apôtre Jean dans l'église de La Coquille (France)

     

     

    Références bibliques

     

    "Écoutez, j'ai de grandes choses à dire, et mes lèvres s'ouvrent pour enseigner ce qui est droit.

    Car ma bouche proclame la vérité, et mes lèvres ont en horreur le mensonge." (Proverbes 8,6 -7)

    "Tu les supporta de nombreuses années, tu leur donna des avertissements par ton esprit, par tes prophètes, et ils ne prêtèrent point l'oreille" (Néhémie 9,30)    

     

      

      Sur Jésus de Nazareth 

     

     

    Jésus est "le fils de Marie" (Cf. év. Marc 6,3), "le fils de Joseph" (Cf. év. Luc 4,22 ; év. Jean 1,45 ; 6,42), "fils de David" (1) (Cf. év. Luc 18,38-39 ; év. Marc; év. Matthieu)

     

    IMGP2879

     

    "Avant que je t'eusse formé dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu fusses sorti de ses entrailles, je t'avais consacré, je t'avais désigné comme prophète de nations." (Cf. Jérémie 1,5)

     

      

    "Parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs." (Isaïe 53, 12)

     

      (1) "(..) du temps de Jésus et des apôtres, nous ne pouvons trouver chez les juifs de contestation de l'origine davidique de Jésus. Or, pour contester le caractère messianique de Jésus, la polémique juive aurait difficilement laisser passer cet argument qui aurait pris sur la foule." (Cf.Jérusalem au temps de Jésus p. 385, Joachim Jeremias Éditions du Cerf, Paris, 1980.)

    Par ailleurs, les petits-fils de Jude, frère de Jésus, furent dénoncés à l'empereur romain Domitien comme davidides ; ils reconnurent au cours de l'interrogatoire leur origine davidique. (Cf.Histoire ecclésiastique Eusèbe, volume III, 19.20, 1-6)

     

        

      IMGP2544

     

    Fresque dans la cathédrale de Montauban (France)

     

     

     

    "(..) je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé."(év. Jean 6, 38, parole de yéchou'a prononcée dans la synagogue de Capharnaüm)

     

    «(..) Pourquoi m'appelles-tu bon ? Il n'y a de bon que Dieu seul(év. Marc 10, 18, parole de Yéchou'a)

     

    «(..) car tout est possible à Elohîms .» (év. Marc 10, 27)

     

    « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi et les prophètes ; je suis venu non pour abolir mais pour accomplir.

    Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettres, jusqu'à ce que je sois arrivé. Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes de faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.» (év. Matthieu 5, 17-19)

     

    "C'est avec raison que le Saint-Esprit (1), parlant à vos pères par le prophète Isaïe (2), a dit :

    « Va vers ce peuple, et dis : vous entendrez de vos oreilles et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point. Car le cœur de ce peuple est devenu insensible ; ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, de peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur cœur, qu'ils ne se convertissent, et que je les guérisse.» (Actes 28, 25-27)

    (1) en hébreu «roua'h hakadech» de l'araméen «rouakh hakadech»

    (2)  Isaïe 6, 9-10)

     

    "mais le réconfort, le souffle sacré, que le Père envoie en mon nom, celui-là vous enseignera tout ; il vous rappellera ce que moi je vous ai dit" (év. Jean 14,26)

     

     

    IMGP2304

     

                                           Vitrail dans l'église de Déols (France) 

     

     

    "(..) «j'ai à manger un aliment que vous ne connaissez pas. (..) Ma nourriture est de faire la volonté de (celui) qui m'a envoyé, et de parfaire son oeuvre.»"(év. Jean 4, 32.34)

    «car le pain de Dieu, c'est celui qui descend du ciel et qui donne vie à l'univers.»" (Ibid 6, 33)

    « Je ne fais rien de moi-même, mais ce que le Père m'enseigne, je le dis.» (Ibid, 8, 28)

    «(..) moi, (un homme) qui vous ( ai) dit la vérité que j'ai entendue d'Élohîms (Ibid 8, 40)

    «Car je n'ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer.» (Ibid 12, 49)

     

    «Ils m'ont haï sans cause» (Psaumes 35, 19 ; 69, 5)

     

    «moi, il (le monde) me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises.» (év. Jean 7, 7)

     

    "«Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi (au Père). (..) Et maintenant je vais à toi  et je dis ces choses  dans le monde, afin qu'ils aient en eux ma joie parfaite. Je leur ai donné ta parole ; et le monde les a haïs, parce qu'ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde». " (év. Jean 17, 11.13-14)

     

     

    «Celui qui parle de son propre-chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l'a envoyé, celui-là est vrai, et il n'y a point d'injustice en lui.»(év. Jean 7, 18)

     

     

    Sur les discours paroles utilisés au titre de propagande de la foi : 

     

    «tu es mon fils, je t'ai engendré aujourd'hui» (Cf. Actes des apôtres 13,13 ; épître aux Hébreux 1,5).

    Cette phrase ne peut concerner Jésus de Nazareth, car c'est du roi David, l'oint de Dieu dont il s'agit dans cette parole de l'Éternel ! (Cf. Psaumes 2,7, un psaume de David)

    Il est donc possible et raisonnable de douter de la véracité de celui (ceux) qui a (ont) écrit cette phrase au sujet de Jésus. Il en de même de certains passages de l'évangile selon Jean, ainsi que de l'Apocalypse

    On peut constater que c'est uniquement dans l'év. selon Jean (1,14 ; 3,18), qu'il est écrit que Jésus est "fils unique de Dieu".

    Ce qui qui permet de conclure que ce verset est soit effectivement révélé, soit le fruit d'une exploitation habile des erreurs commises par les scribes du Nouveau Testament, dans de nombreux passages des évangiles lesquels s’avéreraient apocryphes, en particulier l'évangile selon Jean. (2)

     

    (2) il convient  effectivement d'émettre les plus grandes réserves :

    a) sur  l'évangile selon Jean, en particulier sur les discours attribués à Jésus (1')

    b) sur  l'Apocalypse, livre attribué par la tradition à l'apôtre Jean lui-même ;

    c) sur l'épître aux Hébreux ;

    d) sur certaines instructions relatives au culte, et à la hiérarchie au sein de l'Église (2), dans l'épître 1 aux Corinthiens attribuée à Saül de tarse (Paul) ;

    e) sur certaines formules dans l'épître aux Romains, l'épître à Tite et dans l'épître aux Philippiens attribuées à Saül de Tarse. (3)

    f) sur certains passages des Actes des apôtres attribués à l'auteur du troisième évangile.

     

    (1') Et tout particulièrement sur l'interprétation faite par les hommes des paroles prononcées par Yéchou'a.

     

    Prenons des exemples à la lecture du quatrième évangile : 

    Un premier exemple : "Moi et le Père nous sommes un" une parole rapportée uniquement dans l'évangile selon Jean ‹Ionanân, en hébreu› , dans le verset 10,30, pourrait nous laisser penser que Yéchou'a  affirme ici sa divinité ! Ce serait commettre une erreur ! 

    Il convient d'y voir seulement - entre L'Éternel et Jésus son serviteur -  une union (communion) par le verbe (la parole) ! Le lecteur se reportera utilement aux versets 15 1-5-7 (la parabole du Cep et des sarments) pour une bonne compréhension du verset 10, 30).

    Les versets 10,4-39 seraient des discours fictifs !

     

    un second exemple : "Personne n'est monté au ciel, si ce n'est celui qui est descendu du ciel, le fils de l'homme [qui est dans le ciel]." (Jean 3,13) Ce verset est en totale contradiction avec le verset 9, 4 de l'év. Marc: "Elie et Moïse leur apparurent, s'entretenant avec Jésus", le verset 9,30 de Luc:" Et voici, deux hommes s'entretenaient avec lui: c'étaient Moïse et Elie, qui apparaissaient dans la gloire (..)" et le verset 17,3 de Matthieu: "(..) Moïse et Elie leur apparurent s'entretenant avec lui."

     

    un autre exemple : "Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres". (Jean 13, 34). Ce commandement n'est pas nouveau ! Il figure en Lévitique 19, 18 ! En revanche la parole véritable pourrait se trouver Dans Matthieu 22, 38-39 et Marc 12, 29-31 : «(..) Voici le premier (et le plus grand) (commandement) : (..). (a) Voici le second : (..)»(b)

    «De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes» (Matthieu 22, 40)

    (a) Deutéronome 6, 4-5 ;

    (b) Lévitique 19, 18.

     

    Un dernier exemple: les versets 20,19-30 (sur les paroles de Thomas aux autres disciples et  en particulier les paroles suivantes de Jésus à Thomas : "(..) avance aussi ta main, et mets-la dans mon côté"). Car Yéchou'a ne pouvait  vraisemblablement être un homme en chair après sa résurrection ! Et Yéchou'a n'est pas Dieu ! (c) Et affirmer qu'il le fut est une parole blasphématoire. Tout ceci n'est qu'un tissu de mensonges sur lequel l'auteur a brodé sa doctrine. Aucun autre évangéliste ne relate de tels propos. En fait tout a été inventé par l'auteur pour accréditer la thèse de la divinité de Jésus. (d) Par ailleurs, Jésus a été crucifié non pas par les mains comme le laisse supposer le verset correspondant, mais au niveau des poignets (voir l'article "Les stigmatisés" sur ce blog) ! Le témoin soi-disant oculaire n'a pas assisté aux faits !

    Par ailleurs que devons-nous penser des versets 5,22  : "le père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils (..) et 5,24 : "(..) celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, à la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie" ?

     

    (c) "(..) il n'y a qu'un seul Dieu, le Père (..)" (1 Corinthiens 8, 6)

    (d) "On comprend que le ton exalté du quatrième évangéliste et sa préoccupation exclusive du rôle divin de Jésus aient effacé du récit les circonstances de faiblesse naturelle racontées par les synoptiques." (Ernest Renan Vie de Jésus ch. XXIII, p. 318 notes (4).)

    Le constat est amer ; l'école de Jean n'a fait que propager des paroles trompeuses. Le but de cet évangile est clair : faire croire au peuple que Jésus est Dieu, et entretenir cette légende en attestant que ces paroles furent véritables.(e) Voilà comment certains scribes fort habiles dans l'art de la tromperie ont réussi à égarer une partie du monde ! Heureux ceux qui ont dénoncé leurs manœuvres perfides ! Car la parole du juste ne saurait trahir le maître !

    En conséquence, il est parfaitement admissible et légitime de contester la valeur historique des récits contenus dans l'évangile selon Jean , compte tenu des discordances manifestes avec les  autres évangiles (synoptiques) selon Matthieu, Marc et Luc. En conclusion, l'évangile selon Jean doit effectivement être classé parmi les documents  apocryphes.

    Ainsi, dans l'év. Marc, au verset 12, 29-30 nous pouvons lire : "Un des scribes (..) sachant que Jésus (..) s'approcha et lui demanda : Quel est le premier des commandements ? Jésus répondit : «Voici le premier : Écoutez, Israël, le Seigneur, notre Dieu, est l'unique Seigneur ; et : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force».

    (e) En écrivant, en 21,24 : "c'est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites. Et nous savons que son témoignage est vrai", il est manifeste que l'auteur est un menteur !

     

    «Heureux l'homme qui place en l'Éternel sa confiance, et ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs» (Psaumes 40, 2)

     

    (2) les prophètes Isaïe, Jérémie et Ézéchiel, mais aussi Amos, Osée parmi d'autres serviteurs de la Parole, n'étaient-il pas des saints pour l'Éternel, ses saints, au moins aussi saints que les apôtres eux-mêmes ?

    Si l'on doit dire d'un apôtre qu'il est saint,

    que dira-t-on sur Isaïe, qu'il n'est qu'un simple prophète ?

     

    (3) en raison de la confusion exprimée entre Dieu et Jésus-Christ.

    En effet, faut-il  rappeler que Jésus n'est pas Dieu (YHWH) , et que l'Esprit-Saint (Saint-Esprit) n'est pas une personne divine mais le souffle de l'Éternel !

    Le verset 2,9 de l'épître aux Philippiens : "C'est pourquoi aussi Dieu l'a (Jésus) souverainement élevé , et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux (..)" est un écrit mensonger. En effet, le nom qui est au-dessus de tout nom est le Nom de l'Éternel, le Miséricordieux !

    Le verset 2,13 de l'épître à Tite : "(..) en attendant (..), la glorieuse apparition de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ(..)" est également un écrit trompeur. Yéchou'a n'est pas Dieu !

     

    Les scribes n'auraient-ils pas mutiler l'histoire pour satisfaire leurs mesquines susceptibilités ?

     

     

     

    IMGP2546

                                        

                       Vitrail représentant Jésus de Nazareth dans la cathédrale de Montauban (France)

             

     

                                     

    "(..) son visage resplendit comme le soleil (..)" (év.Matthieu 17, 2)

    "Il fut transfiguré devant eux ; ses vêtements devinrent resplendissants (..)" (év.Marc 9, 2-3)

       

    Jésus dit de lui qu'il est "le fils de l'homme" < bar nacha › (1) (Cf. év. Matthieu, Marc)

     "Jésus leur disais : «Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie (..)»" (Cf.év. Marc 6,4

     

    (1) "Le titre de ‹Fils de Dieu› ou simplement de ‹Fils› devint pour Jésus un titre analogue à ‹Fils de l'homme› et, comme celui-ci, synonyme de ‹Messie›, à la différence qu'il s'appelait lui-même ‹Fils de l'homme› et qu'il ne semble pas avoir fait le même usage du mot ‹Fils de Dieu›. Le titre de ‹fils de l'homme› exprimait sa qualité de juge ; celui de Fils de Dieu, sa participation aux desseins supérieurs de sa puissance." (Ernest Renan Vie de Jésus ch. XXVII, p. 235)

     

     

    Jésus de Nazareth est aussi "le Saint de Dieu" (év. Luc 5,34 ; év. Marc 1,25),

     

    Mais qu'est Jésus par rapport au Père, à son Père IHVH-Adonaï Elohîms, à notre Père ?

    Et que représente l'Éternel par rapport à Jésus, aux apôtres, à nous tous ?

    Que nous enseignent les textes bibliques et coraniques ?

     

    Dans Matthieu, Luc et Jean, Jésus appelle l'Éternel «mon Père». Mais pas dans Marc !

    Le Très-Haut est "son propre Père" (Cf. Matthieu 8,38). Mais l'Éternel est également "notre Père" (Cf. Isaïe 63,16 & 64, 7 ; Matthieu 6,18 ; épître de Jacques 3,9), votre Père (Cf. Matthieu, év. Marc 11,25-26; Luc 6,36 & 12,32).

     

    "Voici, mon serviteur sera perspicace, il se transcende, il s'exalte, il se hausse fort.

    Quand plusieurs contre toi t'avaient désolé, ainsi son apparence d'homme a été détruite, sa tournure de fils d'Adâm.

    (..) Oui, ce qui ne leur avait pas été raconté, ils le voient, ce qu'ils n'avaient pas entendu, ils le discernent." (Cf. Isaïe 52, 13-15

     "C'est ainsi que le fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup." (Cf. Matthieu 20, 28)

     "L'Esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, car l' Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé (..)" (Isaïe 61,1)

     

    «(..) priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux ;» (év. Matthieu 5, 44-45)

     

     

    Commentaires généraux sur les évangiles :

     

    "En général, les dernières paroles prêtées à Jésus, surtout telles que Luc les rapporte, prêtent au doute. L'intention d'édifier ou de montrer l'accomplissement des prophéties s'y fait sentir. Dans ces cas, d'ailleurs, chacun entend à sa guise." (Ernest Renan Vie de Jésus ch. XXIV, p. 345 notes (7) )

     "À chaque pas de la route fatale, le royaume de Dieu s'approchait ou s'éloignait dans le mirage de leurs rêves. Pour lui, il se confirmait dans la pensée qu'il allait mourir, mais que sa mort sauverait le monde (1) . Le malentendu entre lui et ses disciples devenait à chaque instant plus profond." (Ibid, ch. XXIII, p. 315)

    Luc et Jean sont "antijudaïsant" et aspirent à montrer que Jésus fut favorable aux païens. (Ibid p.226 note (6))

    Les évangiles ne sont pas des livres inspirés.

    Le chercheur laïc se doit de donner tort aux textes, quand ceux-ci se contredisent, quand ils énoncent des choses absurdes ou formellement réfutées par des témoignages plus autorisés. Modestement, il tente de débrouiller les mensonges et trouver le vrai à travers le réseau d'illusions de toute sorte qui enveloppe l'histoire.

     

    (1) Cf. év. Matthieu 10, 28.

     

    Commentaires sur l'Évangile selon Jean :

     

    "La plus grande difficulté qui se présente à l'historien de Jésus est l'appréciation des sources sur lesquelles une telle histoire s'appuie. D'une part, quelle est la valeur des Évangiles dits synoptiques ? De l'autre, quel emploi convient-il de faire du quatrième Évangile en écrivant la vie de Jésus ? (..) les synoptiques représentant la tradition, souvent légendaire, des deux ou trois premières générations chrétiennes sur la personne de Jésus. Cela laisse beaucoup d'incertitude dans le récit et oblige à employer continuellement dans le récit les formules : ‹ on disait que.. ›, ‹ les uns racontaient que.. ›, etc." (Ernest Renan Vie de Jésus p. 372)

     

     

    Sur les discours de Jésus :

    "Les discours placés par le quatrième évangéliste à la suite du récit de la Cène ne peuvent être pris pour historiques. Ils sont pleins de tours et d'expressions qui ne sont pas dans le style de Jésus, et, qui au contraire, rentrent très bien dans le langage habituel des écrits johanniques. Ainsi l'expression ‹petits enfants› au vocatif (Jean XIII, 33) est très fréquente dans la première épître qui porte le nom de Jean. Cette expression ne paraît pas avoir été familière à Jésus." (Ernest Renan Vie de Jésus)

    "(..) les discours rapportés par le quatrième Évangile ne sont pas des pièces historiques, mais qui doivent être envisagées comme des compositions destinées à couvrir de l'autorité de Jésus certaines doctrines chères au rédacteur (..)" (Ibid p. 61 introduction)

     

    "un livre dogmatique mais nullement allégorique alors que c'est vraiment celui de l'Apocalypse.

    (..) l'auteur vise à prouver plutôt qu'à raconter." (Ibid p. 376)

    Sur le fond narratif, l'év. selon Jean se montre à nous comme pouvant être supérieur en certains points à celui des synoptiques. Mais l'Évangile de Marc semble être le type primitif de la narration synoptique à l'instar de l'Évangile selon Matthieu pour les discours, et le texte le plus autorisé.

     

    "Si Jésus parlait comme le veut Matthieu, il n'a pu parler comme le veut Jean ! L'Évangile de Jean montre sans cesse les préoccupations de l'apologiste, les arrière-pensées du sectaire, l'intention de prouver une thèse et de convaincre des adversaires." (Ibid p. 60 introduction)

     

    "La théurgie du quatrième Évangile (..) présentée avec des artifices d'exposition visant à convaincre, et exploitée en faveur de certaines prédications dont l'auteur fait suivre le récit de ses prodiges. Si notre Évangile se bornait à de tels morceaux, l'opinion qui y voit une simple thèse de théologie serait parfaitement fondée." (Ibid p. 395 appendice)

    Sur les versets 1-21 du chapitre 3 : "c'est un morceau de théologie apostolique et non évangélique. C'est ici que nous voyons poindre un des caractères essentiels de notre écrivain, son goût pour les entretiens théologiques, sa tendance à rattacher de tels entretiens à des circonstances plus ou moins historiques. (..) Ce sont des compositions artificielles, non traditionnelles. (..) Ces discours sont fort éloignés du style de Jésus et de ses idées ; au contraire, ils offrent une similitude complète avec la théologie du prologue (Cf. 1, 1-14), où l'auteur parle en son propre nom." (Ibid p. 384)

     

    Le verset 4, 2 est en totale contradiction avec le verset 4, 1. En effet, en 4, 1 Jésus baptise ; en 4, 2,  l'auteur ne veut plus que Jésus ait baptisé !

    Par ailleurs, sur les versets 4, 7-27.42 : "la théorie de ceux qui ne voient (dans notre Évangile) qu'une série de fictions destinées à amener des exposés de principes pourrait s'appliquer. Les détails du dialogue (Jésus et la Samaritaine) sont évidemment fictifs. (Cf. Ibid p. 386)

    Et sur les versets 6, 16-59 (Jésus marche sur les eaux, le pain de vie) : "(..) les discours de Jésus (dans notre Évangile) sont presque tous des ouvrages artificiels." (Ibid)

     

    Sur le verset 25 du chapitre 19 (personne ayant assisté à la crucifixion) : "nous touchons à la plus grande objection contre la véracité de l'auteur. (..) celui qui tient la plume croit ou veut faire croire qu'il raconte les souvenirs d'un disciple immédiat de Jésus, et que son but est d'exalter la prérogative de ce disciple, de montrer qu'il a été ce que ne furent ni Jacques ni Pierre, un vrai frère, un frère spirituel de Jésus." (Ibid p. 414-415 appendice)

     

    Dans les versets 15-21 du chapitre 21, "on sent plus vivement que partout ailleurs l'empreinte de l'école de Jean. La nouvelle préoccupation des rapports de Jean et de Pierre se retrouve." (Ibid p.421 appendice)

    Au chapitre 21, le passage où Jésus apparaît à sept apôtres au bord de la mer de Galilée, est une addition soit de l'auteur même, soit de ses disciples ou compagnons.

          

    "La doctrine de l'Épître aux Colossiens a de grandes analogies avec celles du quatrième Évangile, Jésus étant présenté comme l'image du Dieu invisible (..) Quand le ‹royaume de Dieu›, tel que le figurent les synoptiques et l'Apocalypse, fut devenu une chimère, on se rejeta dans la métaphysique. La théorie du logos fut la conséquence des désappointements de la première génération chrétienne. On transporta  dans l'idéal ce qu'on avait espéré voir se réaliser dans l'ordre des faits." (Ibid, appendice p.375-376)

    La première de épîtres de Jean est de la même main que celle qui écrivit le quatrième Évangile. "(..) nous sommes ici en pleine métaphysique philonienne et presque gnostique. Les discours de Jésus tels que le rapporte le prétendu témoin, ce disciple intime, sont faux, souvent fades, impossibles." (Ibid p. 425 appendice)

     

    "La grande considération dont jouit Marie dans l'Église naissante (celle de la secte des Nazaréens) porta sans doute les disciples de Jean à prétendre que Jésus, dont ils voulaient que leur maître eût été le disciple favori, lui avait recommandé en mourant ce qu'il y avait de plus cher (1) (Ibid p. 346 et note (6) )

    "Toutes les professions de foi sont des travestissements de l'idée de Jésus, à peu près comme la scolastique du moyen âge, en proclamant Aristote le maître unique d'une science inachevée, faussait la pensée d'Aristote !" (Ibid ch. XVII p.362)

     

    (1) «Femme, voilà ton fils (Jean)»  «Voilà ta mère (Marie)»." Mais on ne comprendrait pas comment les autres évangélistes (synoptiques), qui nomment les autres femmes (2), eussent omis celle dont la présence était un trait si frappant.

    (2) Marie Cléophas, Marie de Magdala, Jeanne femme de Khouza, Salomé, d'autres encore...

     

    Les conclusions d'Ernest Renan (1) sur l'Évangile selon Jean :

    "Le récit des circonstances matérielles de la vie de Jésus (..) est supérieur pour la vraisemblance au récit des synoptiques.

    (..) qu'au contraire les discours que le quatrième évangéliste prête à Jésus n'ont, en général, aucun caractère d'authenticité (2)

    (..) que l'auteur a sur la vie de Jésus une tradition à lui, très différente des synoptiques, sauf en ce qui concerne les derniers jours

    (..) que l'auteur (..), quel qu'il soit, a écrit pour relever l'autorité d'un des apôtres, pour montrer que cet apôtre avait joué un rôle dans des circonstances où les autres récits ne parlaient pas de lui, pour prouver qu'il savait des choses que les autres disciples ne savaient pas.

    (..) que l'auteur (..) a écrit dans un état du christianisme plus avancé que les synoptiques, et avec une idée plus exaltée du rôle divin de Jésus (..) 

    (..) que, si ses renseignements matériels sont les plus exacts que ceux des synoptiques, sa couleur historique l'est beaucoup moins, en sorte que, pour saisir la physionomie générale de Jésus, les Évangiles synoptiques, malgré leurs lacunes et leurs erreurs, sont encore les véritables guides." (Cf. Ibid p. 423 appendice)

    (1) Ernest Renan (1823-1892), historien, spécialiste en histoire des religions.

    (2) l'inauthenticité de ce livre est comparable à la deuxième épître de Pierre.

     

    IMGP3081  

                     Vitrail représentant l'apôtre Jean dans l'église de Montbeton (France)

     

     

    Commentaires sur l'Évangile selon Luc :

     

    "C'est un document de seconde main. La narration y est plus mûrie. Les mots de Jésus y sont plus réfléchis, plus composés. Quelques sentences sont poussées à l'excès et faussées. (1) Il adoucit les passages qui étaient venus embarrassants d'après l'idée plus exaltée qu'on arrivait autour de lui à se faire de la divinité de Jésus (2) , il exagère le merveilleux ; il commet des erreurs de chronologie et de topographie ; il omet les gloses hébraïques, paraît savoir peu d'hébreu (3), ne cite aucune parole de Jésus en cette langue, nomme toutes les localités par leur nom grec, corrige parfois maladroitement les paroles de Jésus. (4)"

    On sent l'écrivain qui compile, l'homme qui n'a pas vu directement les témoins, qui travaille sur des textes, et se permet de fortes violences pour les mettre en accord. (..) Il interprète les documents selon son esprit propre." (Ernest Renan Vie de Jésus, p. 69-7, introduction)

    "C'est Luc qui crée ou admet des personnages qui n'ont peut-être jamais existé : les noms des parents de Jean-Baptiste ; Anne, fille de Phanuel, le vieillard Siméon, Zachée sont aussi des personnages douteux." (Ibid p.379)

    "L'auteur du troisième Évangile et des Actes (au moins pour les premiers chapitres de ce dernier ouvrage) est le "traditioniste" le moins autorisé de tout le Nouveau Testament."

    (1) Cf. Ch. 14, 26.

    (2) au Ch. 3, 23, il omet le trait qui figure en Marc 13, 32 et Matthieu 24, 36)

    (3) ou l'araméen

    (4) Ch. 7, 35 à comparer à Matthieu 11, 19.

     

    En conséquence, il convient d'émettre une grande réserve à l'égard d'un document de cette nature.

     

     

     Commentaires sur l'Évangile selon Matthieu et l'Évangile selon Marc :

     

    "(..) l'écrit de Matthieu selon Papias (1) se composait uniquement de discours en hébreu (..) l'écrit (2) de Marc et celui Matthieu  étaient pour lui profondément distincts (..) Or, dans l'état actuel des textes, l'Évangile selon Matthieu et l'Évangile selon Marc offrent des parallèles si longues et si parfaitement identiques qu'il faut supposer que le rédacteur définitif du premier avait le second sous les yeux, ou que le rédacteur définitif du second avait le premier sous les yeux, ou que les deux ont copié le même prototype. Ce qui paraît le plus vraisemblable, c'est que, ni pour Matthieu, ni pour Marc, nous n'avons les rédactions originales ; que nos deux premiers évangiles sont des arrangements, où l'on a cherché à remplir les lacunes d'un texte à un autre." (Ibid p. 50-51 introduction)

    (1) Papias (évêque d'Hiérapolis dans la première partie du IIè siècle) a dû être un adversaire de Paul (Saül de Tarse), et il a pu ne pas connaître l'ouvrage de Luc, composé à Rome. (Ibid p.53 (note 3) introduction)

    (2) recueil d’anecdotes et des enseignements personnels que Marc écrivit d'après les souvenirs de Pierre dont il fut l'interprète.

     

     

     

     Article rédigé par Pascal Bourdaloue

     

     

     


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    "Ne soyez pas comme ceux qui ont abandonné la vérité, et ont suivi le mensonge encore que la vérité leur fut connue, (..)" (Alcoran p.60, III De la lignée de Joachim)

     

    "Les Idoles que vous adorez ne peuvent rien créer, au contraire ils sont choses créées, mortes, sans mouvement, et qui ne savent pas en quel temps le monde ressuscitera."

    (Alcoran p. 256, XVI la mouche à miel)

     

    "(..) ils invoquent les Idoles au lieu de Dieu, ils invoquent ce qui ne leur peut faire ni bien ni mal, telle prière est un fourvoiement éloigné des commandements de Dieu, ils adorent ce qui leur fait plutôt mal que bien.

    (Alcoran p. 317, XXII du Pèlerinage)

     

     

     

    Sur le Coran.

     

    La vérité sur le Coran.

     

     

    (Complément à l'article "La vérité sur le Coran")

     

     

    Le Coran est avant tout un "Rappel" de Celui qui fait miséricorde, du "Miséricordieux".

     

     

    La critique serait bien hâtive à quiconque s'abstiendrait de lire entièrement le Livre.

    Car il convient d'examiner rigoureusement les versets avant de blâmer !

    Ce qui est juste selon les voies de l'Éternel, dans le respect de sa Parole qui est la Vérité, doit être reconnu et apprécié.

    Ce qui n'est pas conforme à la Parole du Très-Haut,  la véritable Lumière, doit être dénoncé.

     

     

    La loi du Tout-Puissant, révélée au Prophète Muhammad, n'aurait-elle pas été altérée au titre de propagande de la foi islamique ?

     

     

        IMGP3155

     

                       Palais de l'Alhambra ( الْحَمْرَاء, Al-Ḥamrā' ) à Grenade (Granada), Andalousie

     

      —

      ‹ b-ismi-llâhi r-rahmâni r-hahîmi › 

    ‹ Au nom de Dieu le Clément le Miséricordieux ›

     

    ‹ Iqra’ ! ›  ‹ Lis ! ›

     

    "Au Nom de Celui qui  fait miséricorde, le (très) Miséricordieux" (Fatiha I, 1)

     

     

     

    La Famille d'Imran III, 85 :

    «Le culte de celui qui recherche une religion en dehors de la Soumission n'est pas accepté(Traduction D. Masson)

    «Quiconque recherche en dehors de l'Islam une autre religion, celle-ci ne sera point acceptée par Lui, et dans l'autre monde, il sera du nombre des réprouvés»  (Traduction M. Hamidullah, révisée.)  

    «quiconque désire un autre culte que la résignation à la volonté de Dieu (islam), ce culte ne sera point reçu de lui (..)» (Traduction M. Kasimirski)

    "Qui cherche une autre créance que la pacification, al-islâm, ne sera pas reçu par Lui (..)" (Traduction A. Chouraqui La gent de ‘Imrân III, 85 AL-‘IMRÂN)

    Coran, La Table Servie V, 3 :

    "«(..) j'agrée l'Islam comme étant votre Religion »" 

    "Il m'a plu de vous donner l'islam pour religion" (traduction de M. Kasimirski  V, 5)

    "I have chosen for you ISLAM, to be your religion" (Traduction de G. Sale)

    "Pour créance, je veux pour vous la pacification, al-islâm. (Traduction A. Chouraqui AL-MÂ’IDAT V, 3)

    Or le mot « Islam » ne figure pas dans l'Alcoran traduit par Du Ryer, la plus ancienne traduction en français (en langue françoise)  !

      

    "Nous avons envoyé Jésus fils de Marie après plusieurs prophètes, il a confirmé les anciennes écritures, nous lui avons donné l'Évangile plein de lumière pour conduire le peuple au droit chemin, avec la confirmation de l'ancien Testament guide & instruction pour les gens de bien. " (Alcoran p. 98, IV les Femmes)

    "Nous t'avons fait descendre le livre contenant la vérité, lequel confirme les écritures antérieures, en les préservant de toute altérité" (Coran 5, 48 "Al Ma'idah" "La table servie")

    Or la Bible contient de nombreuses erreurs, maintes contradictions, ainsi que des versets mensongers !

      

    "(..) la loy du salut est la loy que je vous  veux donner" (Alcoran p. 100, V la Table)
    "« La Religion, aux yeux de Dieu, est vraiment la Soumission »" (Coran, La Famille d' ‘Imran III, 19)   

    Or, dans l'Alcoran, en sa sourate III Dans la lignée de Joachim p.49, nous pouvons lire : "La loy du salut est la loy agréable à la divine Majesté (..)".

     

    Sur Jésus :

    « Son nom est : le Messie (al-Masîsh), Jésus, fils de Marie (Maryam) ;

    (..) Dieu lui enseignera le Livre, la Sagesse,

    la Torah et l'Évangile ;

    et le voilà prophète, envoyé aux fils d'Israël :

    (..) Me voici,

    confirmant ce qui existait avant moi de la Torah

    et déclarant licite pour vous,

    une partie de ce qui vous était interdit »" (La Famille d'Imran III, 48-50)

     

    "Jésus est, en vérité, l'annonce de l'Heure."  (L'ornement XLIII, 61)

    (..) Jésus est venu avec des preuves manifestes (..)

    «Je suis venu à vous avec la Sagesse (..)» (XLIII, 63)

     

     "Dieu dit :

    « Ô Jésus, fils de Marie ! Est-ce toi qui as dit aux hommes :

    « Prenez, moi et ma mère, pour deux divinités, en dessous de Dieu ?»

    Jésus dit : «Gloire à toi !

    Il ne m'appartient pas de déclarer ce que je n'ai pas le droit de dire.

    Tu l'aurais su, si je l'avais dit.

    Tu sais ce qui est en moi, et je sais ce qui est en toi.

    Toi, en vérité, tu connais parfaitement les mystères incontournables (incommunicables).

    Je ne leur ai dit que ce que tu m'a ordonné de dire :

    « Adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur !" (La table Servie V, 116-117)

     

      

        IMGP3112

     

                            Intérieur de la grande mosquée de Cordoue (Cordoba), Andalousie

     

     

    "« J'effacerai les mauvaises actions (..) de ceux qui ont combattu et qui ont été tués »" (La Famille d'Imran III, 195) 

    "Combattez (..) ceux qui, parmi les gens du Livre, ne pratiquent pas la vraie Religion ! (La Repentance IX, 29)

    "C'est lui qui a envoyé son Prophète avec la Direction et la Religion vraie pour la faire prévaloir sur toute autre religion, en dépit des polythéistes" (L'immunité IX, 33)

    "Il a envoyé son Prophète pour conduire le peuple au chemin droit, pour prêcher la loy de vérité, et pour la faire paraître par dessus toutes les autres lois du monde contre les idôlatres.

    (Alcoran p. 181, IX la conversion (le chatiment) (la peine) ).

     

    «C'est une Religion  immuable, la religion d'Abraham, un vrai croyant » (VI, 161)

    "Dis : « Me voici, mon Rabb me guide sur le chemin ascendant, créance érigée, doctrine d'Ibrâhim, le fervent : il n'est pas un associateur.» (traduct. A. Chouraqui 6,161 AL-‘ANÄM)

    "Dis-leur : le Seigneur m'a conduit dans le sentier droit, dans une religion droite, dans la croyance d'Abraham, qui était un vrai croyant et ne s'associait point (d'autres divinités à Dieu)"

    (traduct. de M. Kasimirski  Le bétail V, 162)

    "Dis leur, Dieu m'a conduit au chemin de sa loy, ceux qui professaient la loy d'Abraham professaient l'unité de Dieu, Abraham n'était pas au nombre des infidèles (..)"

    (Alcoran p. 141, IV la Gratification)

    «Suis la Religion d'Abraham, un vrai croyant».  (Les abeilles XVI, 123)

    "Abraham était un homme soumis à Dieu, vrai croyant ; il n'était point du nombre des idolâtres." (traduct. M. Kasimirski, 1865, p.121, l'abeille XVI )

    "Nous t'avons révélé que tu as à suivre la religion d'Abra qui était vrai croyant, et n'était point du nombre des idolâtres." (traduction de M.Kasimirski, 1869, l'abeille XVI, 124)

    "Ensuite, nous t'avons révélé : voici, opte pour la doctrine d'Ibrâhim, le fervent : il n'était pas au nombre des associateurs.» (Traduction A. Chouraqui XVI, 123 AN-NAHL)

    "Abraham était obéissant à Dieu, il professait son unité, il n'adorait pas les Idoles, et remerciait Dieu pour ses graces (..)" (Alcoran p. 266, XVI la mouche à miel)

    L'Alcoran (traduit par Du Ryer) ne fait pas mention de  «la Religion d'Abraham» !

      

    "L'Alcoran conduit les gens de bien au droit chemin (..)" (Alcoran p. 268, XVII du Voyage)

     

    "Notre Seigneur !

    Fais de nous deux (Abraham et Ismaël) des croyants qui te seront soumis (à l'Islam) ;

    Fais de notre descendance une communauté qui te sera soumise ; (..)"  ("La vache" II, 128)

    "Notre Rabb, pour Toi, fais de nous des pacifiés, et de notre postérité, une patrie pacifiée, montre-nous nos rites, retourne vers nous (..)" (Traduction A. Chouraqui  La génisse II, 128  AL-BAQARAT›)

    "Ibrâhim l'a recommandé à ses fils, ainsi que Ya'qûb : «Ô mes fils, voici, Allah choisit pour vous la créance. Ne mourrez pas sans être pacifié.»" (ibid II, 132)

    "Abraham a ordonné à ses enfants  :et Jacob fit de même

    «Ô mes enfants ! Dieu a choisi pour vous la Religion (2) ;

     

     ne mourrez que soumis à lui».  ( La Vache II, 132

    "lorsque Dieu dit à Abraham : Abandonne-toi à moi, il répondit : je m'abandonne au Dieu maître de l'univers.

    Abraham recommanda cette croyance à ses enfants, et Jacob en fit autant ; il leur dit : Ô mes enfants ! Dieu vous a choisi une religion, ne mourrez pas que vous ne soyez musulmans (résignés à Dieu)." (traduction M. Kasimirski II, 125-126)

    "C'est lui qui vous a choisi.

    Il ne vous a imposé aucune gêne dans la Religion (2),

    la Religion de votre père Abraham.

    C'est lui (Dieu) qui vous a donné le nom de «Musulmans »

    autrefois déjà, et ici même, (..)"  ("Le Pèlerinage" XXII, 78)

    "(..) il vous a élus. Il ne vous a rien commandé de difficile dans votre religion, dans la religion de votre père Abraham ; il vous a nommés musulmans (qui s'adonnent à Dieu)." (traduction de M. Kasimirski Le pèlerinage à La Mecque XXII, 77)

    "Il vous a choisis, et n'a mis contre vous aucune entrave de créance, dans la doctrine de votre père Ibrâhim. Lui, jadis, vous a appelés les Pacifiés, al-muslimûm, et cela pour que l'Envoyé soit votre témoin et que vous soyez des témoins pour les hommes." (Traduction A. Chouraqui 22,78 AL-HAJDJ)

     

    (2) l'Islam

     

     

    "Les juifs ont dit : « Uzaïr (Uzayr) (Ozaïr) est fils de Dieu !». (1)

    Les chrétiens ont dit : «Le Messie (l'Oint) est fils de Dieu !»

    Telle est la parole qui sort de leurs bouches ;

    ils répètent ce que les incrédules disaient avant eux.

    Que Dieu les anéantisse ! Ils sont tellement stupides !

     

    Ils ont pris leurs docteurs et leurs moines

    ainsi que le Messie, fils de Marie, comme seigneurs, au lieu de Dieu.

     

    Mais ils n'ont reçu l'ordre que d'adorer un Dieu unique :

    Il n'y a de Dieu que lui !"  (La repentance IX, 30-31)

     

    "(Les juifs ont dit que le Fils de Dieu est Très-Puissant, les Chrétiens ont dit que le Messie est Fils de Dieu, leurs paroles sont semblables aux paroles des infidèles qui les ont précédés, mais Dieu leur donnera la malédiction ; considère comme ils blasphèment, ils adorent leurs Docteurs et leurs Prêtres, et encore le Messie Fils de Marie qui leur a commandé de n'adorer qu'un seul Dieu, il n'y a qu'un seul Dieu : loué soit Dieu  !" (Alcoran p. 181, VII les Limbes)

     

    (1) Uzayr (Ozaïr) serait Ezra, le prophète Esdras.

     

      "(..) ils ont dit, « Nous avons tué le Messie, Jésus fils de Marie, Prophète et Apôtre de Dieu : certainement ils ne l'ont pas tué, ni crucifié, ils ont crucifié un d'entre eux qui lui ressemblait, ceux qui en doutent sont dans l'erreur manifeste." (Alcoran  p. 95-96, IV les Femmes)

    "(..) et parce qu'ils ont dit : « Oui, nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le Prophète de Dieu ». Ils ne l'ont pas tué ; ils ne l'ont pas crucifié, cela leur est seulement apparu ainsi." (Coran, IV, 157 Les Femmes)

    On note aucune divergence sur le fond, entre l'Alcoran et la vulgate du Coran, concernant la négation de la crucifixion de Jésus, fils de Marie.

     

     

     

     

    IMGP2806.JPG

     

    Alcoran de Mahomet traduit de l'Arabe, chapitre De la lignée de Joachim,  p. 48, André du Ryer, chez Pierre Morfier, Amsterdam, M.DCXCVVIII (1698)

     

      "Jésus, fils de Marie dit :

    « Ô fils d'Israël ! Je suis en vérité, le Prophète de Dieu (Messager d'Allah) envoyé vers vous

    pour confirmer ce qui, de la Torah, existait avant moi ;

    pour vous annoncer la bonne nouvelle d'un prophète (Messager) qui viendra après moi

    et dont le nom sera : Ahmad (3)»." (Le Rang LXI, 6)

    "(..) je suis Messager de Dieu, il m'a envoyé confirmer l'ancien Testament, et pour vous annoncer qu'il viendra un Prophète après moi qui aura nom Mahomet (3)." (Alcoran p. 541, LXI)

    " (..) disait à son peuple : Ô enfants d'Israël je suis l'apôtre de Dieu envoyé vers vous, pour confirmer le Pentateuque qui vous a été donné avant moi, et pour vous annoncer la venue d'un apôtre après moi, dont le nom sera Ahmed. (..)" (Traduction de M. Kasimirski, 1865, Ordre de bataille LXI, 6)

    "Et quand ‘Issa, fils de Maryam, dit :« Ô Fils d'Isrâ'îl, je suis pour vous l'Envoyé d'Allah, authentifiant ce qui de la Tora est entre vos mains. J'annonce un Envoyé qui viendra après moi. Son nom : Ahmad.» (Traduction A. Chouraqui Le Rang ‹AS--SAFF›  61,6)

    "« À ceux qui suivront l'Envoyé qui est le Prophète illettré (des Gentils) qu'ils trouvent mentionné chez eux dans le Pentateuque et l'Évangile,

    et qui leur recommande le Bien et leur interdit le Mal, qui déclare licite pour eux ce qui est bon et illicite ce qui est impur,

    qui les soulage de leur fardeau et les délivre de leurs chaînes. Ceux qui auront cru en lui, qui l'auront secouru et soutenu, qui auront pris pour guide la lumière descendue avec lui, ceux-là connaîtront le vrai bonheur »"  ("Al Araf" VII, 157)

     

    (3) Ahmed, litt. «le (très) glorieux». Pseudonyme de Muhammad (Mahomet)

    Cf. év. Jean 14, 16 : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur(défenseur), afin qu'il demeure éternellement avec vous ».

    Jean 14, 26 : « Mais le consolateur, l'Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que je vous ai dit ». (4)

    Jean 16, 13 : «Mais quand celui-ci viendra, lui, le souffle de vérité, il vous fera cheminer dans la vérité toute entière. Il ne parlera pas de lui-même ; mais tout ce qu'il aura entendu, il le dira ; et ce qui vient, il vous l'annoncera ».

    En ayant une parfaite connaissance de l'Évangile, les scribes (ou un successeur dépositaire des versets) du prophète Muhammad auraient transformé le mot grec παρακλητος "parakletos" (Pi, alpha, rhô, alpha, kappa, lambda, êta, omicronn, sigma) ou "parakleton" (5) qui signifie "consolateur" ou "défenseur", en periklytos qui signifie "illustre et digne de louange" traduit par "glorieux".

    Or le mot grec periklytos n'apparaît jamais dans la Bible !

    Par ailleurs, nous savons que les voyelles des mots ne figuraient pas dans les premières versions du Coran. Ce qui a pu permettre de laisser libre cours à l'imagination !

    L'Alcoran, dans la sourate du "Rang" fait bien état d'un "Messager qui viendra (..).

      Trois hypothèses :

     

    — Soit le verset 61,6 fait entièrement partie de la Révélation et a été corrigé par un scribe (un dépositaire, voire un Calife) en toute partialité, après que Muhammad l'eut communiqué, altérant ainsi la loi du Miséricordieux ;

    — Soit le verset 61,6 nullement révélé à Muhammad, a tout simplement été ajouté à la sourate du "Rang" au titre de propagande de la foi islamique.

     

    soit les versets 14,26 et 16,13 de l'évangile selon Jean sont des textes apocryphes (6) ! 

     

    D'ailleurs, que nous enseigne l'Alcoran ... au sujet d'un « Protecteur » que Dieu a fait descendre sur les hommes ?  Ne serait-ce pas l'Esprit-Saint, l'Esprit de vérité ?

    "O peuple, Dieu vous a envoyé un Protecteur, un argument très fort, & une lumière très claire (c'est l'Évangile), ceux qui se confieront en Dieu jouiront de sa grâce, et les conduira au droit chemin." (Alcoran p.98, IV Les Femmes)

    Il est fort étrange que le Coran, en son verset 174, ne fasse pas mention du « Protecteur » :

    "Ô vous les hommes ! Une preuve décisive vous est déjà parvenue de la part de votre Seigneur : nous avons fait descendre, sur vous, une lumière éclatante."

     

    (4) En Actes de Apôtres, il est également fait mention au chapitre 1 d'un "Esprit-Saint" qui doit descendre :

    "Vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans la Judée, dans la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la Terre." (Actes 1, 8)

    (5) la lettre Nu, ν qu'on ne trouve pas habituellement à la fin de "parakleto" permet d'attirer l'attention sur le caractère particulier de ce "défenseur". A fortiori lorsque le mot est précédé de allon (‹ αλλν ›) qui pourrait aussi signifier "un autre... qui pense d'une autre manière" autrement dit un consolateur d'une toute autre nature que celle d'un défenseur terrestre.

     

    (6) comme ce fut le cas dans le Nouveau Testament, et en particulier dans l'Évangile selon Jean (à ce sujet, voir les articles sur "la vérité sur la Bible" relatifs à Jésus de Nazareth)

     

     

    Observations complémentaires à l'article sur le Coran :

     

     1) sur les Bédouins (les nomades)

     

     

    "Les Bédouins (les nomades) sont les plus violents en fait d'incrédulité et d'hypocrisie

    et les plus enclins à méconnaître les lois contenues dans le Livre (celui de l'Islam)

    que Dieu a fait descendre sur son Prophète."  (L'Immunité IX, 97)

    "Parmi les Bédouins qui vous entourent et parmi les habitants de Médine, il y a des hypocrites obstinés." (IX, 101)

    "Les Arabes du désert sont les plus endurcis dans leur infidélité et dans leur hypocrisie (..) Ιl y a parmi les Arabes du désert (..) des hommes endurcis dans leur hypocrisie." (Traduction de M. Kasimirski, 1869, L'immunité ou le repentir IX, 98 ;102)

    "The Arabs of the désert are more obstinate in their unbelief and hypocrisy ; and it is easier for them to be ignorant of the ordonnances of that which GOD hath sent down unto his apostle : (..) and of the Arabs of the désert who dwell round about you, there are hypocritical persons : and of the inhabitants of Medina there are some who are obstinate in hypocrisy." (Traduction de G. Sale, p. 145-146, IX The declaration of immunity [Repentance].)

    "Les A'râb sont les plus rudes effaceurs, des embusqués inaptes à connaître les bornes qu'Allah fait descendre sur son Envoyé, Allah, savant, sage.

    (..) Parmi ceux qui vous entourent, il est des A'râb embusqués, comme le clan de Médine, obstinés aux embuscades." (Traduction A. Chouraqui IX 97 ; 101 BARÂ'AT)

     

     

    Commentaires :

     

    La traduction « Les Arabes du désert » ou « Les A'rabs» pourrait être préférable à une traduction « Les Bédouins (Les nomades) ».

    Mais que l'honneur soit rendu aux Bédouins qui n'auraient pas accepté que leur soit imposée une nouvelle religion, et non pas uniquement la croyance (créance) en la Loi de l'Éternel, en supposant que l'histoire en fut ainsi !

     

    "Alors que les nomades arabes rendaient hommage à des divinités nombreuses, ils croyaient en une divinité unique et supérieure qu'ils appelaient «Allah»." (Farid Esack Coran, mode  d'emploi p. 59, Éd. Albin Michel, 2004) 

     

    "Tout se passe comme si la bédouinité, si sévèrement décriée dans le Coran, avait pris sa revanche en se reproduisant elle-même à travers cet espace du scripturaire devenu ‹Livre indéfini› à parcourir d'un regard sans visée." (Youssef Seddik N'ous n'avons jamais lu le Coran, p. 93, Éd. de l'Aube, 2010)
     

    "La plupart des habitants de la péninsule arabique de cette époque étaient des nomades, même si certaines tribus s'étaient installées dans des petites villes et villages comme La Mecque, lieu de naissance de Muhammad, et Yathrib, rebaptisée Médine (1) après qu'elle fut le lieu de résidence de Muhammad." (Farid Esack Coran, mode d'emploi p. 57, Éd. Albin Michel, 2004)  

     

    "Un seul législateur et juge, c'est celui qui peut sauver et perdre ; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain ?" (épître Jacques 4,12)

     

     

    (1) al-Madîna

     

    2° Sur la religion d'Abraham, إبراهيم Ibrahim en arabe.

      

    L'Éternel, YHWH «JE SUIS (qui JE SUIS)», Le Très-Haut, Dieu Puissant (D.ieu-Fort), le SEIGNEUR, le Dieu miséricordieux qui est le Dieu d'Isaac, de Jacob, de David est  le Dieu d'Abraham (Cf. Genèse ; Exode ; 1 Rois 18.36 ; 1 Chroniques 19.18 ; 2 Chroniques 30,6 ; Psaumes 47.9) et  le Dieu des Hébreux (Cf. Exode).

     

    " Les plus beaux noms du monde appartiennent à Dieu ; priez-le par la beauté de son Nom, et vous éloignez de ceux qui s'éloignent de la vérité par les noms qu'ils donnent à leurs idoles, (..)" (Cf. Alcoran p. 163, VII les Limbes)

    Or Abraham ne pouvait être soumis à la Religion (révélée selon la tradition au prophète Muhammad) qu'est l'Islam puisque cette religion n'existait pas encore de son vivant ! (cf. les versets ci-dessus Les bestiaux VI, 161; les abeilles XVI, 123 ; la Vache II, 128.133 ; le pèlerinage XXII, 78)

    Faut-il rappeler que le prophète Muhammad est né vers l'an 570, soit près de six siècles après Jésus-Christ, alors qu'Abraham aurait vécu, d'après les textes bibliques, vers 1800 ans avant Jésus-Christ !

       

    Par ailleurs, aucune mention d'une appartenance (ou d'une soumission) d'Abraham à l'Islam n'apparaît dans les livres de la Bible (Ancien Testament et Nouveau Testament).

     

     

     

     

    Article rédigé par Pascal Bourdaloue

       

     

     


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    ‹yéchou’a› en hébreu phonétique יֵשְׁזּעָ  en hébreu, ‹yeochou'a› en araméen phonétique. (1)

     

     

    L'araméen est une langue que Jésus ‹yeochou 'a› de Nazareth parla lui-même ; ce fut dans cette langue (et pas seulement en langue hébraïque) qu'il enseigna à ses disciples et que fut écrite une partie des sources de l'Évangile, lesquelles furent utilisées pour la rédaction en langue grecque du Nouveau Testament.

     

      À noter que certaines parties de l'Ancien Testament ont été écrites en araméen : Daniel et Esdras.

     

    Abraham (Abram), le père du peuple hébreux était d'origine araméenne, d'Our (Ur) en Chaldée.

     

     

      (1) à ne pas confondre avec ‹yéhoshoua› nom de Josué !

     

     

     

    IMGP2437

     

                                             Tableau dans l'église de Ligueux (France)

     

     

    "« Voici,, j'enverrai mon messager ; il préparera le chemin pour moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur (l'Adôn) que vous cherchez ; et le messager de l'alliance que vous désirez, voici, il vient », dit l'Éternel Tsebaot." (Malachie 3, 1)

     

     

     

    IMGP2482

     

                                             Vitrail dans l'église d'Eymet (France) 

     

     

    "Qui a cru ce qui était annoncé ? Qui a reconnu le bras de l'Éternel ?" (Isaïe 53, 1)

     

     

    "(..) le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées. (év. Matthieu 24, 29 ; év. Marc 13, 24-25)

     

        IMGP2466

     

    Vitrail dans l'église de Bergerac

     

    "Ce que j'ai entendu de lui (du père), je le dis au monde" (év. Jean 8,26)

     

     

    "(..) personne ne connaît le Fils, si ce n'est le père ; personne non plus ne connaît le père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler." év. Matyah 11,27)

    ܘ chapître 6 Matyah (Matthieu)

     une version des versets 9-13, en araméen :

    (lire de gauche à droite)

     

    ܗܟܢܐ ܗܟܝܠ ܨܠܘ ܐܢܬܘܢ ܐܒܘܢ ܕܒܫܡܝܐ ܢܬܩܕܫ ܫܡܟ

     

    ܬܐܬܐ ܡܠܟܘܬܟ ܢܗܘܐ ܨܒܝܢܟ ܐܝܟܢܐ ܕܒܫܡܝܐ ܐܦ ܒܐܪܥܐ

     

    ܗܒ ܠܢ ܠܚܡܐ ܕܤܘܢܩܢܢ ܝܘܡܢܐ

     

    ܘܫܒܘܩ ܠܢ ܚܘܒܝܢ ܐܝܟܢܐ ܕܐܦ ܚܢܢ ܫܒܩܢ ܠܚܝܒܝܢ  

     

    ܘܠܐ ܬܥܠܢ ܠܢܤܝܘܢܐ ܐܠܐ ܦܨܢ ܡܢ ܒܝܫܐ ܡܛܠ ܕܕܝܠܟ ܗܝ ܡܠܟܘܬܐ ܘܚܝܠܐ ܘܬܫܒܘܚܬܐ   

    ܠܥܠܡ ܥܠܡܝܢ

                                                                                                   

      transcription phonétique :

     

    ’aboun d'-bachmayâ

    nètqadach chmakh

    ti’té malkoutakh

    nèwè tsèbyanak ’aykana d'bachmaya ’ap be-ar‘a

    hav lan la’hma dé-sounqanan yawmana

    wachbouq lan 'hawbayn ’aykhana d-ap ’hnan chvaqen l-’hayabayn

    w-la ta’lan  lnesyouna

    ela patsan men biycha.

     

    mèthoull d-diylakh hi malkhouta w-’hayla w-téchbouhta

    lé‘olméy ‘olmiyn

     

     

    Voir la traduction en langue française dans les articles spécifiques sur "Le notre Père" sur le blog  : http://la-veritable-lumiere.over-blog.com

     

     

     

        IMGP1752

     

                                        Le Mont des Oliviers en décembre 2008 (Israël)

     

     

     

    Il a été maltraité et opprimé, et il n'a point ouvert la bouche. Semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n'a pas ouvert la bouche.

    Il a été enlevé par l'angoisse et le châtiment ;

    Et parmi ceux de sa génération, qui a cru qu'il était retranché de la terre des vivants et frappé pour les péchés de mon peuple ?

    On a mis son sépulcre parmi les méchants, son tombeau avec un riche, quoiqu'il n'ait point eu de fraude dans sa bouche.

    Il a plu à l'Éternel de le briser par la souffrance...après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché,

    Il verra une postérité et prolongera ses jours,

    Et l'oeuvre de l'Éternel prospérera entre ses mains." (Isaïe 53,7-10)

     

     

    IMGP3121

     

                         Tableau dans la cathédrale de Cordoue (Andalousie, Espagne)

     

     

    À cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards ; par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d'hommes, et il se chargera de leurs iniquités.

    C'est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands ; (..) parce qu'il s'est livré lui-même à la mort, et qu'il a été mis au nombre des malfaiteurs, parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes, et qu'il a intercédé pour les coupables. (Isaïe, 53,1-12)

     

     

     

     

    IMGP2467

     

                                                Vitrail dans l'église de Bergerac 

     

     

    "« (..) je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. »" (év. Jean 18, 37) 

     

     

    IMGP3220-crop 

                                      Vitrail dans la cathédrale de Valence (Espagne) 

     

     

    Commentaires :

     

    "Le contraste entre son exaltation toujours croissante et l'indifférence des juifs augmentaient sans cesse. «Mieux vaut la mort d'un homme que la ruine d'un peuple.» ! (Ernest Renan Vie de Jésus ch. XXII, p. 309)

    "Le sacerdoce officiel (..), la bourgeoisie pharisienne (..), les innombrables ‹soferim› scribes étaient en réalité menacés dans leurs préjugés ou leurs intérêts par la doctrine du maître nouveau (de Jésus)." (Ibid. Ch. XXI, p.300)

    "La haine inintelligente de ses ennemis" n'eut pas de limite !" (Cf. Ibid, p. 313)

     

     

     

    IMGP2359

     

                                 Vitrail dans l'église de Bénévent-l'Abbaye (France)

     

     

    "Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'il s'est chargé; (..) " (Isaïe 53,4)

     

     

    IMGP3092

     

                           Tableau dans l'église St-Paul à Úbeda (Andalousie, Espagne)

     

     

     

    "voici, mon serviteur prospérera ; il montera, il s'élèvera, il s'élèvera bien haut." (Isaïe 52,12)

     

     "Mais ton enseigneur ne se camoufle plus. Et ce sont tes yeux, ils voient ceux de ton enseigneur". (Isaïe 30,20)

    "Tes yeux contemplent le roi dans sa beauté ; ils voient la terre des lointains." (Isaïe 33, 17)

     

    "Les évangélistes eux-mêmes (1), qui nous ont légué l'image de Jésus, sont si fort au-dessous de celui dont ils parlent que sans cesse ils le défigurent, faute d'atteindre sa hauteur. Leurs écrits sont pleins d'erreurs et de contresens. (2) On entrevoit à chaque ligne un original d'une beauté divine trahi par des rédacteurs (3) qui ne comprennent pas et qui substituent leurs propres idées à celles qu'ils ne saisissent qu'à demi." (Ernest Renan, Vie de Jésus, ch. XXVII, p. 364)

     

    (1) en particulier les auteurs de l'év. selon Luc et l'év. selon Jean

    (2) «Vous êtes dans l'erreur, parce que vous ne comprenez pas les Écritures, ni la puissance de Dieu." (év. Matthieu 22, 29)

    (3) "(..) des taches (souillures morales), des lapsus provenant de disciples médiocrement capables de comprendre leur maître et trahissant sa pensée." (Cf. Vie de Jésus, appendice p. 387)

     

     

     

    Je puis vous le dire en vérité, ‹Yéshou'a› (yeochou'a), Jésus de Nazareth ressuscité puis élevé, ne montre pas à l'Éternel les souffrances qui furent les siennes à Golgotha, au "lieu appelé Golgotha, ce qui signifie lieu du crâne" !

     

    Je puis vous le dire en vérité,

    Le tentateur est le Malin.

     

     

    Commentaires :

     

    "Ce qui est indubitable, en tout cas, c'est que, de très bonne heure, on mit par écrit les discours de Jésus en langue araméenne, que de bonne heure, on écrivit ses actions remarquables." (Ernest Renan Vie de Jésus p. 52 introduction)

    "Mille fois plus vivant, mille fois plus aimé depuis ta mort que durant les jours de ton passage ici-bas, tu deviendras à tel point la pierre angulaire de l'humanité qu'arracher ton nom de ce monde serait l'ébranler jusqu'aux fondements." (Ibid ch. XXV p. 349

    "Jésus n'est pas un fondateur de dogmes, un faiseur de symboles ; c'est l'initiateur du monde à un esprit nouveau. Les moins chrétiens des hommes furent, d'une part, les docteurs de l'Église grecque, qui, à partir du IVè siècle, engagèrent le christianisme dans une voie de puériles discutions métaphysiques, et, d'une autre part, les scolastiques du moyen âge latin, qui voulurent tirer de l'Évangile les milliers d'articles d'une ‹Somme› colossale›. Adhérer à Jésus en vue du royaume de Dieu, voilà ce qui s'appela d'abord être chrétien." (Ibid ch. XXVII p. 360)

     

     

     

    Le lecteur pourra pendre connaissance des photographies publiées par Pascal Bourdaloue, pèlerin à Jérusalem en 2008/2009, dans l'album intitulé "Sur les pas de Jésus de Nazareth", en cliquant sur le lien suivant :

     http://la-veritable-lumiere.over-blog.com/album-1767582.html

     

    Article rédigé par Pascal Bourdaloue

     

    IMGP2757


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  •               Liste des albums de photographies consultables sur ce blog :

    (Pour voir directement tous les albums, veuillez cliquer sur le lien suivant) 

     

     Voie jacquaire d'Arles, de Castres au Col du Somport via Revel, Toulouse, Auch, Lescar, Oloron-Ste-Marie ;    

    IMGP0152                                                 En chemin sur la Voie d'Arles...           

    Voie jacquaire du Puy, de Cahors à Roncevaux (Roncevalles) via Moissac, Lectoure, Condom, Eauze, Aire-sur-Adour, St Jean-pied-de-Port ;   IMGP0888                                 Pont Valentré (du XIVème siècle) à Cahors     

    Voie jacquaire du Vézelay  : Nevers, La charité-sur-Loire, branche Nord par Bourges, Châteauroux, Neuvy-St-Sépulcre, Limoges, Périgueux, Bergerac ;     IMGP2234                                                      Cathédrale de Nevers     IMGP2277                                          Cathédrale de Bourges     IMGP2383                                            Collégiale de Saint-Léonard-de-Noblat     IMGP2384                              Pont de Noblat (XIIIème siècle) à Saint-Léonard-de-Noblat       IMGP2431                                          Abbaye Saint-Pierre à Brantôme      

    Voie jacquaire secondaire de Bergerac à Port-Ste-Marie via Eymet, Gontaud-de-Nogaret, Tonneins, Aiguillon ;       IMGP2499                                              Le fleuve La Garonne à Tonneins      

    Voie jacquaire du Piemont pyrénéen ;     IMGP0608                                                            Aux environs de Louvie-Juzon       IMGP0648                         Paysage entre Nestier et Saint-Bertrand-de-Comminges        

    Voie jacquaire secondaire de Port-Ste-Marie à Moissac ;   IMGP2509                                                     église d'Agen  

    Voie Jacquaire secondaire de Toulouse au sanctuaire de Livron   IMGP0681                    Fresque de la translation de Jacques Le Majeur dans l'église de Rabastens   

    Voie jacquaire espagnole de Jaca à Santiago via Pamplona, puis "le camino Francès" à partir de Puenta la Reina, en passant par Estella, Los Arcos, Logroño, Nájera, Santo Domingo de la calzada, Burgos, León ;  IMGP0417                                               Cathédrale de Burgos     IMGP0464                                             église San Tirso à Sahagun          IMGP0473                                                 Cathédrale de León    

    Voie jacquaire espagnole de Roncevaux à Santiago ;     IMGP1093                                                                          Pont de Puente la Reina           IMGP1132                   Le chemin après Burgos en direction du village de Hermillos del Camino      

    Voie jacquaire espagnole de León à Oviedo par le "Puerto Parajes", puis d'Oviedo à Santiago via Tineo, Fonsagrada, Lugo ;     IMGP1169                                   Le chemin entre León et le village de Cabanillas  

    Voie jacquaire espagnole de Villagarcia à Padrón (route jacquaire de la mer de Arousa et Ulla)   IMGP1311                                                                                                                                         Fontaine à Padrón       

     

    Todos los caminos llevan a Santiago !  Tous les chemins mènent à Saint-Jacques !   IMGP3214                                        Tableau dans la cathédrale de Valence (Espagne)

     

    Des albums de photographies sont visibles gratuitement en cliquant sur le lien suivant :

    http://la-veritable-lumiere.over-blog.com/

    Rédaction et photographies par Pascal Boudaloue et Cristina Casado                


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    IMGP3004

     

     

     

    En cherchant au loin durant des années,

    En cherchant au loin, ce que j'ai toujours espéré,

    Je me suis affranchi de toute vanité

    Que la noirceur d'un feutre m'avait imposée.

     

    Mais, c'est en cherchant encore plus loin dans l'immensité

    Que mon regard a enfin pu se poser

    Sur une incomparable et indescriptible beauté,

    Sculptée dans une roche éclatante de pureté.

     

    Et cherchant toujours plus loin, agenouillé,

    Comme pour remercier ce que j'avais enfin trouvé,

    Là, j'ai vu et ai admiré

    La robe scintillante de la félicité.

     

     

    poème 2008

     

    composé par Pascal Bourdaloue

     

    IMGP1709

     

                                                                    Chemin qui mène au Mont Thabor

     

     

     

    "Les vers que je chante à ta gloire

    courent la terre en une ronde étincelle.

    Des rimes jaillissant de mes lèvres

    ont bondi par-delà les monts

     et traversé les mers. 

    (Abû-f-Tayyib al-Mutanabbi)

     

     

     

    IMGP1707

     

    Mont Thabor

     

     

     

     

    IMGP2546.JPG

     

                                            ‹Ιéshoua‘›, ‹Yéshou'a›  (Jésus)

     

     

     

     

    "« Voici, j'enverrai mon messager ; il préparera le chemin pour moi. Et soudain entrera dans son temple le Seigneur (l'Adôn) que vous cherchez ; et le messager du pacte de l'alliance que vous désirez, voici, il vient », dit à l'Éternel Sébaot." (Malachie 3,1)

     

     

    "Nous verrons cette face adorable, dans la splendeur de son rayonnement...dans l'éclat se sa gloire (..)" (Cf. sœur Thérèse de l'enfant-Jésus et de la sainte-Face (Thérèse de Lisieux, Œuvres complètes, récréations pieuses RP 2, 6r°)

      

     

     

    Je puis vous le dire en vérité, Jésus ne montre pas à l'Éternel les souffrances qui furent les siennes à Golgotha !

    Son visage rayonne de beauté ;  sa Face n'est pas ensanglantée !

    Aucune plaie sur son visage et ses yeux ne sont ni éteints, ni baissés !

    Et sa Face n'est pas un visage d'enfant !!

    J'ai été témoin de ces choses.

     

     

     

     

    IMGP2881

     

     

     

     

     

    Article rédigé par Pascal Boudaloue

     

      IMGP0548

     

     

     

     

     

     


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